Les Ateliers du Capricorne ne manquent pas de culot. Alors qu'il a été cent mille fois démontré, et par des spécialistes, que pour faire quoi que ce soit correctement, il faut se spécialiser, ils revendiquent la richesse de la polyvalence et n'hésitent pas à mélanger les genres : théâtre et magie, théâtre et marionnettes, théâtre et peinture, théâtre scientifique, théâtre d'humour, café-théâtre, théâtre et lecture, lecture et marionnettes…

Voilà qui, déjà, est trop. Mais ce n'est pas tout. S'affirmant convaincus qu'il y a le même intérêt, la même richesse et le même plaisir à travailler pour l'enfant que pour l'adulte, et vice-versa, ils ne veulent pas lâcher l'un pour l'autre.

Une scandaleuse pluralité, donc, et qu'ils ont le mauvais goût d'afficher dans le pluriel des Ateliers.
Le comble, c'est que cela porte de beaux fruits, à force de remettre le travail sur l'établi, jusqu'à ce qu'il soit à la fois chaleureux et bien ciselé.

En résumé, de mauvais sujets, aussi haïssables que les bestioles du même nom, qui, comme eux, dévorent du plancher.